La chambre 11

Amélia, bien décidée à tenir la promesse qu'elle avait faite à ce visiteur la veille se dirigea vers la chambre de se dernier.

Arrivée devant la porte de la chambre 11, elle inspira un bon coup avant de frapper doucement à la porte.

Tout en attendant qu'Edgar lui ouvre, elle triturait les cordons fermant la petite bourse que ce dernier lui avait remise. Une fois de plus, sa curiosité était soumise à rude épreuve.

Héro Nombre de messages : 62 Date d'inscription : 13/05/2005

Edgar se reveilla doucement en entendant les solides coups sur la porte, il secoua mincement la tête et sourit en voyant le mince filet de lumière qui éclairait sa chambre. Il se leva, s'habiila de ses combines et alla ouvrir la porte, semi-reveillé.

-Bien le bonjour...

À la vue de la dame, les yeux du héros s'équarquillèrent et il referma la porte en douceur tout en balbutiant ses mots.

-Je vais mettre des vêtements qui ont plus de classe, un instant.

L'homme était surpris, il en s'entendait pas du tout à voir cette si jolie femme venir le reveiller. Il se contenta à nouveau de sourir et de hocher la tête positivement. Il s'empara de sa ample toge rouge et l'enfila en vitesse. Au travers de la porte il annonça.

-Vous êtes des plus ravissantes dame, je suis à vous dans un instant, mais pour l'instant pourquoi ne pas regarder mon présent? Je suis sur qu'il vous ira à merveile.

Lorsque la dame ouvrit le sac en cuir noir, elle vit un médaillon qui était orné d'un rubis en forme de faucon et sur ^celui-ci était gravés : Wardum Fauconus

Amélia ne se fit pas prier pour ouvrir le cadeau. Malgré sa hâte et son exitation, elle prit tout de même son temps pour l'ouvrir, se sachant si la bourse contenait un objet fragile ou pas.

Elle hoqueta de surprise en voyant le médaillon pendu au bout de sa chaîne, elle aussi en or.

- Sir, c'est une merveille...

Elle l'observa lentement sous tous ses angles pour finalement découvir l'inscription. Bien qu'elle sut lire, elle n'arrivait pas à en saisir le sens.

Amélia s'adossa contre le mur, essayant en vain de trouver ce que ces mots pouvaient bien vouloir dire.

C'est dans cette position qu'Edgar la trouva lorsqu'il eu fini de s'habiller.

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Lentement mais surement, Edgar s'habilla. Il s'arrêta devant le miroir et s'interogea. Était-il temps pour lui de cesser de vagabonder de ville en ville... De s'installer quelque part et de fonder une famille... Il secoua mincement la tête et sourit à lui-même. il aimait trop bien L'action pour arrêter de se battre... Il alla ouvrir la porte, il portait son ample toge rouge, comme d'habitude, mais avait mis son armure en cuir, sans le casque, en dessous. Il alla ouvrir la porte.

-On dirait que mon cadeau vous ravi! Vous devriez l'essayer je suis ûr qu'il vous ira a merveille.

Amélia observa Edgar quelques secondes lorque ce dernier ouvrit la porte. Elle ne s'était pas trompée, c'était un homme mûrit par l'expérience qui, de surcroît, était aussi joli garçon.

La jeune femme lui répondit en souriant.

- J'aimerais bien, mais j'aurais besoin de votre aide...

Amélia lui tendit le bijou avec un battement de cils puis se retourna afin qu'il puisse attacher la chaîne à son cou. Ce faisant, elle dévoilà à Edgar une robe dont le dos se composait d'un vertigineux décolleté.

Chloé et Amélia, sans s'en rendre compte, avaient misé gros avec ce choix de robe car l'inconnu pouvait ainsi trouver Amélià très aguichante et attirante ou encore vulgaire et provoquante. Dans le premier cas, tout se passerait comme Amélia le désirait, dans le deuxième, il était fort à parier qu'Edgar voudrait reprendre son présent.

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Edgar rougit micnement et empoigna les deux bouts du collier pour les attacher solidement ensemble. Lorsqu'il finit cette tâche, inconsciemment ses doigts descendèrent le long du dos de la dame pour atteindre le milieu de ceux-ci. L'homme retira sa main et secoua négativement la tête.

-Madame, vous êtes nerveuse....Quelque chose vous tracasse... Votre corps le dit mais je sens que votre esprit ne veut point en parler... Rentrer dans ma chambre je vous masserai pour que le mal sorte de votre âme...

Le héros restait confiant. Pour avoir été soigneur durant les dernières guerres il savait que la dame souffrait de ce qu'on appelait les bosses de pression, qui voulait dire que la femme ne relaxait pas assez. Il attendait une réponse de la femme les bras croisés, un mince sourire aux lèvres, tentant de cacher sa gêne.

Amélia avait à peine frémit à la caresse qu'Edgar lui avait faite en palpant doucement son dos. Elle se retourna lentement, sans prendre de distance face au guerrier, si bien qu'elle était pratiquement collée sur lui.
- Vous connaissez beaucoup d'aubergistes qui ne soient pas tracassés par une chose ou une autre?

Elle avait parlé doucement mais son ton était taquin.

- Mais soit, j'accepte votre offre.

Pour lui parler, elle avait relevé la tête et ses lèvres frôlaient doucement le visage d'Edgar.

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Edgar avait rougit un instant, mais sa peau déjà rougeâtre du à sa race a bien camouflé cette état d'âme. L'home ouvrit la porte pour la dame et attendit qu'elle rentre dans la pièce. Par la suite il lui désigna le lit.

-Sans vouloir être obscène mademoiselle, il va falloir descendre légèrement le haut de votre robe, vos bosses de pression sont basses, je me retournerai l'instant que vous vous préparez et vous vous coucherai sur le dos.

L'homme avait retiré sa toge et retirait son armure de cuir. Dévoilant son torse nu. Il prit une large chemise, l'enfila et s'approcha de la dame en question, L'air sûr de lui.

La jeune femme arqua un sourcil lorsqu'Edgar lui parla de se coucher sur le dos. C'était là une bien étrange façon de soigner un dos mais elle lui laissa le bénéfice du doute.

Elle alla s'assoir sur le lit et commença à retirer sa robe.

- Vous êtes certain que je dois me coucher sur le dos?

Aucune trace de pudeur dans sa voix, qu'une curiosité bien compréhensible.

Une fois sa robe enlevée, elle se glissa sous les couvertures dans la position demandée par Edgar.

Si l'homme avait regardé pendant qu'elle retirait ses vêtement, elle n'en avait pas le moins du monde été gênée.

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Edgar équarquilla les yeux, et se sentit extrêmement mal à l'aise. Il secoua la tête et évita de regarder dans le miroir à ses côtés, mais sa masculinalité ne lui fit que regarder un cours instant les courbes de la femme couché sur son lit. il ferma les yeux et baissa la tête et dit d,une voix semi-calme semi-inquiet

-J'ai dit dos...Milles pardons je voulait dire sur le ventre... ne vous en faites pas je n'ai rien vu...

Si la peau de L'homme n'aurait pas déja été rouge elle le serait probablement en ce moment. dgar n'avait aucunement approché de femme dans sa vie... La seul chose féminine qu'il a vécu avec le plus longtemps est SA lame.

Sans même se poser de questions, Amélia se retourna dans le lit, croisant les mains sous l'oreiller pour plus de confort.

Sans en connaître la cause, elle ressentait le trouble d'Edgar.

- Les regards ne m'ont jamais indisposés...

Elle avait parlé tellement doucement que l'on eut dit qu'elle était sur le point de s'endormir.

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Edgar aquiesça toujours troublé par ses propres agissements. Il s'assoya aux côtés de la dame et manipual doucement la chair de son dos de façon a écraser les fameuses bosses de pression, le doux tissu de ses amples manches flattaient la peau d'Amelia et la délicatesse des mains de l'homme étaient surprenante. Il arcoura le dos de la jeune femme avec harmonie et allegresse tel un pianiste jouait de son instrument, parfois les massages devenaient caresses mais cela durait un cours instant.

-Dites moi dame, pourquoi l'angoisse empli tel autant votre esprit...Vous me semblez troublé par un évènement ou quelqu'un...

Amélia appréciait le massage qu'Edgar lui faisait. Elle sentait d'or et déjà ses effets bénéfiques.

- C'est que j'ai le choix entre les causes de trouble... Avant votre arrivée hier, on a tenté d'enlever ma servante... ensuite un client s'est blessé dans la baignoire et pour finir je crois avoir mis en rogne un de mes amis... Quel sujet préférez vous?

Sa question avait un ton un peu moqueur.

Edgar toucha un point sensible dans le dos de la jeune femme.

- Là, c'est là que c'est sensible...

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Edgar avait atteint la "Maître bosse". C'est comme ca que les soigneurs de guerre l'appelait, c'est de la que partait toute les autres bosses... Edgar plissa les yeux et appliqua fermeté et douceur à la fois sur cette bosse et insista avec delicatesse, jusqu'à temps qu'elle disparaisse. Puis il continua de parcourir le dos de la femme de ses doigts gracieux

-Votre serveuse enlevée? Ça m'interesse, je pourrait peut-être faire quelque chose...

- Pour le moment, il y a peu à faire, leur mission a été avortée par le seul client que nous avions à ce moment là.

Par habitude, elle avait tu le nom d'Axel. Même s'il était fâché contre elle, ce n'était pas une raison pour lui envoyer tous les soldats de l'Empreur. Depuis qu'elle avait monté l'autre sources de revenus de l'Auberge, elle avait appris qu'il valait mieux dire la vérité en tout temps mais ommettre tout ce qui pourrait être compromettant pour les clients de cette autre affaire.

- Comment faites-vous pour faire partir toutes ces tensions?

Elle s'était relevée sur un coude pour poser sa question, laissant ainsi Edgar entrevoir le galbe de ses seins.

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Edgar évitait de regarder à cet endroit, et continuait de travailler le dos de la jeune femme, prenant bien soin de frotter les endroits ou les "bosses" de pression étaient apparus. Il ravala sa salive silencieusement et dit d'une voix légèrement tremblante.

-Votre esprit tente de faire échapper vos sensations nerveuses et emotions qui rendent mal à l'aise, cela crée des bosses car votre âme tente de le srejetter mais la peau les empêche. Il suffit de bien presser les bosses, de renvoyer ses idées noires en vous même et de réflechir à la situation, c'est comme ça que je les fait disparaitre...

Edgar adorait romancer l'histiore des bosses de pression. En fait, ce qui arrive c'est que les nerfs sont dans un état de nervosité tel qu'il durcisse et semble devenir des bosses...Suffit de les presser délicatement et ils diparaissent...

-Si jamais il y a d'autres problèmes à L'auberge faites moi savoir, dame...Je saurais m'en occuper... Parfois seul la menton de mon nom fait fuire mes ennemis. ou remonter le moral de mes alliés...

- L'offre est tentante... Mais il me faudrait connaître votre nom pour commencer.

Elle se replaça correctement pour qu'Edgar puisse terminer le massage. Lorsque le visiteur en eut terminé avec la "maître bosse" Amélia ne put retenir un soupir de contantement.

- Vous devriez ne faire que ça... Je suis certaine que les gens paieraient une fortune pour obtenir un tel bien-être...

Lentement la jeune femme se sentait sombrer dans les bras de Morphée.

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Edgar était étonné que la femme n'ait pu le reconnaître. À chaque escale qu'il fesait dans une ville, une foule de gens l'entourait rapiement et la plupart du temps soit on voulait le touché, lui parlé ou pire encore, pour certaines filles hyteriques, l'embrassé. Mais Edgar N'avait jamais demandé la célébrité et était bien content de rencontrer quelqu'un qui ne le connaissait pas. Il continua son massage tout en affirmant

-Je suis Edgar De la Tour, fils de Edmond de la Tour et de Jeanne Boucher.

Le héros attendait une réponse de la part de la femme

Ce nom était familier à Amélia. Elle n'ignorait pas qu'il s'agissait là d'un héro fort prisé dans tout le royaume et particulièrement dans cette citée, mais, ralentie par la torpeur qui la tenaillait, elle laissai s'échapper quelques paroles.

- Si vous êtes vraiment celui que vous prétendez être, alors vous ne ressemblez pas du tout à l'idée que je me faisais de vous.

La jeune femme n'était pas vraiment méfiante à l'égard d'Edgar, seulement il arrivait souvant que certains de ses clients se fassent passer pour des Héros connus afin d'obtenir certaines faveurs.

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Edgar sourit mincement, cette réaction n'était pas nouvelle... Il la subissait par la plupart des escales entre les villes qui eux reçoivent moins souvent ses visites. Il resta calme et pris un ton posé.

-Si je ne semble pas de confiance... Dites moi dame, vous connaissez probablement les Faucons Verts... Et bien, le bijou que je vous est offert était donnée aux personnes de confiance pour le groupe et on pouvait ainsi facilement reconnaître les endroits surs pour notre guilde.... Si cela ne peut vous prouvez qui je suis alors je ne voit qu'une seule autre façon...

L'homme avait cesser de masser la dame et la regardait les yeux légèrement plissés, un sourire moqueur au visage.

Amélia se retourna sur le dos, se couvrant du drap dans un même geste.

- Si vous n'aviez pas déjà ma confiance, je ne serais pas dans votre lit... mais je suis tout de même curieuse de savoir quel est votre autre moyen pour me prouver votre identité.

Se sachant plus que désirable dans cette posture, elle offrit son plus beau sourire à Edgar, ce sourire qui plus d'une fois avait porté un coup fatal au coeur de ses prétendants.

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Le héros sourit mincement puis se leva du lit d'un air sûr. Il s'approcha de la fenêtre, sonda le paysage extérieur et se demandait de quel manière il pourrait impressioner la dame. Il vérifie toutes les issues en cas de blessures et regardent s'il n'y a pas d'obstacle sur son chemin. Il finit par faire un léger signe de tête affirmatif et se tourna vers la femme dans le lit.

-Vous avez surement entendu parler de mes prouesses acrobatiques. Et bien je vous fait un spectacle gratuit à l'instant.

Sur ces mots, Edgar sort par la fenêtre et s'accroche à l'enseigne de la taverne, qui ne semble pas s'écrouler sous le poids du héros, puis apres avoir fait un tour complet de celle-ci, il saute de là vers un arbre en faisant une culbute arrière, se tenant debout sur une branche relativement mince. Il cria, par la suite, haut et fort.

-Est-ce assez pour vous prouvez qui je suis ou je doit continuer mademoiselle?

Voyant Edgar sauter par la fenêtre, Amélia bondit hors du lit, drappant autour d'elle une couverture afin de s'en faire une tunique.

Son sang n'avait fait qu'un tour en voyant l'homme disparaître dans le vide, puis s'approchant de la fenêtre, elle le vit faire ses pirouettes.

Lorsqu'il lui posa sa question depuis l'arbre, elle ne put lui répondre tant elle avait eu peur qu'il se rompe le cou. Amélia lui fit donc signe de la main pour qu'il revienne a la chambre, elle en avait assez vu pour le croire sur parole dorénavent.

Elle dégagea l'accès a la fenêtre et attendit qu'Edgar revienne.

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Edgar sourit, c'était souvent la réaction qu'avait les gens en le voyant faire ses pirouettes. Des années d'entraînement avait transformé son corps de façon à ce qu'il puisse faire des prouesses incroyables. Le héros rentra par la porte principale et retourna à la chambre d'un pas lent et stylisé. Lorsqu'il y rentra il annonça

-Je n'ai guère entendu votre réponse dame! Cette arbre était tellement haut que le son de votre voix ne s'y rendait point!

Edgar sourit mincement, fixant la dame habillée du drap

Le temps qu'avait mis Edgar à revenir avait permis à Amélia de retrouver sa voix.

- Si vous n'avez rien entendu, Sir, c'est que j'étais incapable de prononcer une seule parole. Vous m'avez fait une de ces frousses!!!

S'étant enroulée à la hâte dans le drap, Amélia n'avait pas placé le tissus pour qu'il tienne bien longtemps dans cette postion. La toge glissait donc par moment, dévoilant des charmes qu'elle redissimulait avec une lenteur provoquante.

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