La chambre d'Amélia

Amélia habitait seule la pièce qui autrefois était réservée à l'usage de ses parents. Sans aucun remord, elle en avait refait la décoration pour que la pièce lui ressemble davantage.

Sur le plancher de bois se trouvait un épais tapis à motif rouge et noir. Les rideaux étaient fait d'un tissus chatoyant, qui, selon l'angle de lumière semblait parfois noir et parfois rouge. Au centre de la pièce trônait un énorme lit à baldaquins tout de noir ornementé.

Ce matin Amélia avait fait la grâce matinée. Elle n'avait pas de clients à l'auberge, ce qui était fort rare, aussi profitait-elle de ce repos bien mérité. Mais pour être parfaitement heureuse en se matin de printemps, elle aurait voulu avoir un soupirant auprès d'elle. Pour une fois qu'elle aurait eu le temps de flâner au lit avec l'un deux, aucun ne s'était présenté la veille.

La jeune femme se leva donc un peu grognon.

À chaque matin, depuis qu'elle s'occupait seule de l'auberge, la servante venait lui préparer un bain dès son réveil. Amélia n'aurait su dire comment, mais la bonne entrait toujours avec l'eau chaude au moment où sa patronne ouvrait les yeux. Le bain prêt, Amélia se glissa avec plaisir dans la baignoire.

Elle avait parfumé l'eau de son bain avec un mélange d'huile et de parfum de sa création. L'odeur, quoique particulière, lui seyait parfaitement, n'étant ni trop fade, ni trop entêtante.

Ainsi plongée dans l'eau, Amélia réfléchissait à ce qu'il faudrait faire aujourd'hui. Il fallait qu'il y ait plus de visiteur car ses finances étaient en chute libre. Elle réussissait tout de même à faire fonctionner l'auberge en faisant des économies de bout de chandelles mais... rien ne vallait quelques visiteurs s'éternisant sur place.

Il faut dire que l'emplacement de l'auberge s'y prêtait. Située à une lieue de la capitale de l'Empire, la grande maison avait vu sur un petit lac d'un côté alors que de l'autre, on voyait très bien les toits de la capitale puisqu'elle se trouvait sur un promontoire.

Amélia poursuivit sa toilette, tout en essayant de régler cet épineux problème qu'était le manque de clients.

(ouf! je crois que je me suis un peu laissé emportée lol)

La jeune femme choisit avec attention la tenue qu'elle allait porter parmis la multitude qu'elle possédait. La plus part lui avait été offertes par les nombreux soupirants qui s'étaient succédés au fil des années.

Elle opta finalement pour sa robe préférée. C'était une robe noire, très longue au dos mais qui laissait voir ses sous-vêtements, égalements noirs, devant (voir avatar). Amélia adorait se sentir désirée par les hommes et tous ses vêtements réflétaient cet état d'esprit.

Lorsqu'elle fut entièrement prête pour affronter la journée, elle quitta la pièce et se rendit aux cuisines.

Précédant Attis dans la pièce, Amélia se dirigea vers un coin où se dressait un paravent. Derrière s'élevait de petits tourbillons de vapeur, en même temps qu'une douce odeur de lavande.

La jeune femme sourit en reconnaissant le parfum.

- Je crois qu'Abygail à cru que le bain était pour moi... Ça vous va la lavande?

Invité

La jeune aubergiste n’eut pas le temps de répondre à la question d’Attis, qu’elle ouvrait la porte d’une grande pièce au décor chaleureux. Un plancher de bois satiné, sans doute d’une longue vie, par l’usure qu il laisse voir à maints endroits, accueille ses premiers pas dans cette chambre.

Dans un coin de l’immense espace libre, un paravent se laissait deviner et il se demanda ce qu’il pouvait bien dissimuler! D’intrigantes volutes de vapeur s’élevaient dans les airs et une odeur étrangement voilée, subtile et à la fois pénétrante, qu’il ne parvenait pas à reconnaître, lui parvenait discrètement.

Et au centre, dominait dans sa robe de bois peinte en noir et ses ornements recouverts d’extravagantes dorures, un lit à baldaquin. Massif, incontournable, imposant et pourtant si invitant par ces nombreux coussins et traversins aux textures et aux couleurs chaudes, couchés sur deux ou trois édredons entrelacés les uns dans les autres dans leurs légèretés, paraissait l’inviter séance tenante.

La jeune femme tout en souriant lui dit, en venant distraire son observation méticuleuse :

- Je crois qu’Abygail à cru que le bain était pour moi. Ça vous va la lavande?

« C’était donc de la lavande, ce doux et exotique parfum que mes narines sentaient et que je ne parvenais pas à nommer! Certainement que cela me convient. En autant que je me laisse longtemps tremper dans de l’eau propre… c’est en effet tout ce que je désire pour l’instant, sauf… »

Tout en avançant vers la jeune femme, sourire aux lèvres, je commence doucement à défaire les boutons de ma chemise et lui demande :

« Pourriez-vous me faire monter un pichet de votre meilleure bière, car je meurs de soif? Je vous en prie, n’oubliez surtout pas la clé de ma chambre, ainsi qu’un bon repas, je mangerais un morceau de bois! »

( Scuse pour l'attente, je ne savais pas que tu étais rendu dans ta chambre... Laughing

)

(c'est pas grave...)

Dès qu'Attis avait commencé à déboutonner sa chemise, Amélia se détourna.

- Je vous prirait de vous déshabiller derrière le paravent...

Ce n'était pas de la timidité de sa part... seulement elle préférait choisir qui elle verrait se dévêtir dans sa chambre et pour le moment, le cadeau d'Edgar lui occupait trop l'esprit pour qu'elle évalue les chances d'Attis

- Je suis désolée mais puisque je vous ai permi d'utiliser ma baignoire privée, je ne puis vous laisser seul dans mes appartements.

Invité

Tout en continuant de déboutonner ma chemise, je file à toute vitesse, les fesses serrées, derrière le paravent.
* C’est qu’elle semble rangée et prude la gente dame, quelle surprise! Directe et bien à pic la jolie aubergiste. Mais je suis certain que dessous ces atours de chics et beaux tissus, se cache… hum! … Disons… quelques délicieuses gourmandises*

« D’accord, d’accord votre gente dame… que vos effluves lavandières ne vous montent point à la tête… je ne faisais que quelques exercices du bout des doigts, espérant sauver du temps derrière le paravent. »

Il contourna le paravent et vit finalement la magnifique baignoire d’Amélia. Du moins telle elle lui apparut, sur ses pieds tordus, faite d’un cuivre de bonne qualité et que des formes arrondies. Pleine d’une eau qui lui sembla cristalline, accueillante et rafraîchissante. Et ces parfums suaves qui embaumaient la pièce.

Lorsqu’il apprit qu’il ne serait pas seul dans la chambre, il se dit que la confiance ne l’étouffait pas! Et qu’en réalité, elle faisait bien de ne jamais trop faire confiance, surtout à un inconnu.

« Cela me convient chère amie. Faites selon votre bon plaisir. Votre amabilité et votre empressement à satisfaire mes besoins vous rendront grâce et seront vos gages! Je vous promets de me tenir, dans le creux de votre agréable étang de lavande, en de bonnes manières et bien sage! »

Amélia alla s'assoir face à son grand secrétaire. Elle n'avait guère de correspondance à rédiger mais avait choisit le meuble pour son allure.

Entièrement fait d'ébène, il était il était d'une taille imposante. Chaque élément le composant était décoré de feuilles d'acanthe dorées à la feuille d'or.

Amélia haussa un sourcil lorsqu'Attis parla de rester sagement dans la baignoire puis un sourire se dessina sur ses lèvres. Attis devait la prendre pour une folle, porter des vêtements si révélateurs mais se comporter comme une jeune fille bien dès qu'elle se retrouve seule avec un homme.

- Si je puis me permettre... veuillez faire vite, Sibel ne tiendra pas longtemps seule avec tous ces clients...

Tout en parlant, elle avait sorti le paquet qu'Edgar lui avait remis. Elle n'osait pas l'ouvrir mais sa curiosité montait de minute en minute.

Invité

Je flottais dans un nuage de parfum agréable, tandis que ma peau cuivrée commençait à peine à se détendre et à lâcher du leste, lorsque la voix légèrement sèche et distante de l’aubergiste me sorti de mes rêves.

- Si je puis me permettre... veuillez faire vite, Sibel ne tiendra pas longtemps seule avec tous ces clients...

Méséon se dit en lui-même… * Ça va, ça va! Je crois que j’ai compris… ce qui compte dans cette auberge, comme partout ailleurs, le pognon, les ronds, les écus… le client peut se faire voir… un autre le remplacera plus tard! Chaleureux et bon accueil! Le bordel partout dans la salle commune, du sang sur les planchers, des clients qui ne reçoivent pas le service qu’ils méritent! Et cette gonzesse… en déshabillé presque indécent pour une auberge de cette qualité et moi qui se fripe la peau dans l’eau devenue trop froide…*

« Manzelle Amélia… je vous en prie… pourriez-vous me faire monter de l’eau chaude? C’est que je commence à ratatiner dans ce bain d’eau froide! Et je frissonne de partout! »

Amélia, trop intriguée par le paquet n'entendit pas le ton exaspéré d'Attis.

- Regardez derrière-vous, il devrait y avoir un chaudron sur les braises de la cheminée. Aby le remplit toujours au moment où elle commence à préparer le bain. Si je ne m'abuse, il devrait être bouillant. Vous trouverez un torchon suspendu tout prêt... utilisez lè pour ne pas vous brûler les mains.

Puis son attention revint sur le mystérieux cadeau. Voyant qu'elle risquait de devenir trop curieuse et de l'ouvrir sur le champ, elle le rangea à nouveau dans ses poches.

Elle trouvait le temps long à se perdre en conjecture concernant cet intriguant objet. Amélia se promit d'aller l'ouvrir en compagnie d'Edgar dès qu'elle le pourrait. Puis, pour tromper l'ennui, elle alla prendre place devant la coiffeuse, ressemblant au secrétaire mais surmontée d'un énorme mirroir, et commença à se brosser les cheveux.

Invité

Après qu’Amélia lui eut indiqué qu’un chaudron d’eau chaude dormait sur les braises, le jeune barde finit par sortir de la baignoire, laissant des flaques d’eau sur le plancher et regarda en direction de la cheminée. Un petit bijou d’architecture se dessinait devant lui, dont le manteau de bois recherché, accueillait de superbes figurines en porcelaine, sans doute peintes à la main. Dans l’âtre, suspendu sur sa broche de métal noirci, baillait en volutes vaporeuses, un immense chaudron. Il s’approcha bêtement du vieux vaisseau, complètement rempli d’une grande quantité d’eau qui lui paraissait plus que bouillante.

Il décida presque malgré lui, de se servir du vulgaire morceau de tissus, communément nommé torchon par la voix sec et sans passion d’Amélia, dans le but de prendre le chaudron. Muni de cette frêle protection, il s’affaira à empoigner l’anse afin de le lever le plus délicatement possible. La tache ne fut pas facile, vu l’énorme poids de l’objet rempli de tout ce liquide. C’est ainsi que dégoulinant de sueur et de transpiration du à son effort d’attention, il arriva près du bain, où il put y verser tout le contenu du récipient.

Satisfait de lui et de son travail laborieux, se sentant tel un nègre enchaîné, il attendit un peu que l’eau bouillante soit bien mélangée à la mare stagnante que son premier trempage avait laissée à la place de l’eau claire et merveilleusement odoriférante, qu’Aby avait spécialement préparé pour lui.

Finalement, il trempa le bout de ses doigts, puis toute sa main dans l’eau pour vérifier la chaleur. Elle lui sembla parfaite et il décida d’y rentrer de nouveau.

Fort de sa première expérience, il s’y laissa glisser rapidement, mais sans porter garde au contour arrondi de la cuvette. Comble de malheur ou de bonheur, il ne savait plus, il perdit pied et se tordit la cheville droite en voulant se retenir au rebord de la baignoire.

Un cri de douleur s’extirpa alors de sa gorge, en un juron indescriptible. Il resta bouche bé, nu comme un ver dans son eau trouble et attendit qu’Amélia vienne à son secours.

Amélia sursauta au bruit que la chute d'Attis avait provoqué.

- Vous vous êtes fait mal?

Pour toute réponse, elle entendit le juron qui avait échappé aux lèvres du voyageur.

*Me voilà bien nanti, une bagare entre rebelles et gardes dans mon auberge et maintenant un client qui se fait mal dans MA baignoire!*

Si toutes les remarques arcèbe qu'Attis avait pu lui faire lui avait coulées dessus comme de l'eau sur un canard, la chute qu'il venait de faire la mettait hors d'elle.

Elle se dirigeait d'un pas rapide vers le paravent lorsqu'on frappa à la porte.

- Madame, vous allez bien? J'ai entendu un grand bruit.

C'était la voix de Tomas dont la chambre était situé au-dessus de celle d'Amélia et qui avait été allerté par le bruit.

- Entre! J'ai justement besoin de toi...

La jeune femme alla ouvrir à l'ouvrier.

- Un client a glissé dans la baignoire. Va l'aider à sortir de là, je vais chercher Aeslyn pour qu'elle le soigne. Veilles à ce qu'il soit décement vêtu à mon retour.

Amélia quitta la pièce comme une furie.

Tomas se grattait la tête, essayant de comprendre en quoi une chute pouvait tant énerver sa maîtresse. Mais étant habitué à ses fréquantes sautes d'humeur, il ne s'intérogea pas longtemps et alla aider Attis à sortir de la baignoire.

Invité

Dans sa baignoire, recroquevillé de douleur, se tenant la cheville, le jeune barde entendit toute la conversation entre Amélia et l’homme de confiance, du nom de Tomas. Il fut bien déçu de réaliser qu’une des femmes de chambre ou l’aubergiste elle-même ne se présenterait pas à sa rescousse. Un mal aise le fit regretter amèrement son imprudence et son inattention.

Des pas sourds le prévirent de l’approche de l’homme. Puis un bras massif et puissant, suivit d’un corps aux allures brutes et aux manières rustres, contourna le paravent.

Je levai la tête, surpris par la rapidité de ce dernier et restai bouche bé lorsqu’il porta son regard sur moi.

(HRP: Sans voulloir jouer les rabat-joie comme à mon habitude, je vous demanderais si il serait possible que vous accelèriez les pas pour que vous alliez vous couchez car les autres joueurs attendent après vous. Merci d'avance)

Un peu mal à l'aise de se retrouver devant un homme nu, Tomas essayait de regarder ailleurs tout en l'aidant à sortir du bain.

Une fois Attis debout sur sa jambe valide, Tomas lui tendit la grande serviette qu'Abygail avait préparée. Lessant Attis s'arranger pour se sécher, Tomas sortit une chemise et un pantalon d'un tiroir d'Amélia.

- Tenez, vous pourrez mettre ça... Madame ne jette rien de ce que l'on peut trouver dans les chambres après le départ des clients. Elle ne vous en voudra pas de les porter.

Tout en parlant, Tomas était aller chercher un tabouret pour permettre à Attis de s'assoir une fois son pantalon enfilé.

Invité

Je sortis du bain du mieux que je pus, en me tenant sur l’autre jambe, essayant de ne pas mettre de poids sur ma cheville enflée. Puis j’attrapai au vol, la serviette que Tomas me donna et après m’être essuyé convenablement, j’enfilai le pantalon propre que l’homme m’offrit.

Finalement, je m’assis sur le petit tabouret et mis ma nouvelle chemise toute propre. Je sentais bon, je ne sais quel parfum! Mais je sentais frais, c’était l’important! Ravigoté et souriant malgré la douleur, je demandai à Tomas, s’il était possible que l’on m’aide à trouver ma chambre, car j’étais vraiment fatigué et j’avais besoin de sommeil.

Invité

Tomas n'avait pas eu le temps de répondre que déjà Aeslyn et Amélia arrivaient.

Habituée comme elle l'était, Aeslyn vit tout de suite que c'était la cheville du jeune homme qui le faisait souffrir.

- Pour une mauvaises chute, c'est une mauvaise chute... Je suis Aeslyn et je suis médecin. Montrez-moi cette cheville.

Sans même attendre qu'Attis lui présente son pied, la Céleste l'avait pris doucement dans ses mains et la palpait pour déterminer s'il s'agissait d'une fracture ou d'une simple entorse.

- Ça ne semble pas être fracturé... Vous avez été chanceux dans votre malchance...

De son sac de soins qui ne la quittait jamais, Aeslyn sorti un bandage propre et une épingle. Elle banda soigneusement la cheville endolorie d'Attis avant de s'adresser à Tomas.

- Tomas, demain matin dès que possible, tu iras me chercher une grande branche fourchue. Monsieur aura besoin d'une béquille pour quelques jours.

Puis elle reporta son attention sur Attis.

- Maintenant vous allez vous coucher. Vous avez besoin de beaucoup de repos. Tomas va vous aider à monter l'escalier et défense de redessendre avant que je vous aie montré à vous servir de la béquille.

Sans être sèche, Aeslyn avait le ton du médecin qui entend qu'on lui obéisse.

Invité

La jeune femme médecin, sans être autoritaire ni froide, rassurait par sa présence décidée et convaincante. Aussi, j’espérais bien que son diagnostique fut véridique. Que malgré la douleur, ce ne fut qu’une mauvaise entorse et rien de plus.

* Mais voyons! Elle se trompe, j’ai tellement mal! Elle doit certainement faire erreur! *

Avec soin, prenant le temps de me faire un bandage, ellle finit par me prescrire le repos et le sommeil.

Finalement, décidant de me lever doucement sur ma jambe encore saine, je m’appuis sur la forte épaule de Tomas qui s’était avancé afin de m’aider à me rendre à ma chambre située au deuxième étage. Puis, faisant quelques pas vers l’escalier, je me retourne vers Aeslyn, lui disant :

- Je souffre tellement, ne croyez-vous pas plutôt que je me suis cassé la cheville? Êtes-vous certaine de votre diagnostique?

Invité

- Pratiquement certaine mais pour vous rassurer, je l'examinerai à nouveau demain matin, lorsque l'enflure aura un peu diminuée.

Aeslyn semblait parfaitement certaine de son diagnostique.

Amélia sortit un trousseau de clef de ses poches et en donna une à Attis.

- La clef de votre chambre... c'est la chambre 10. Au fait, c'est mon trousseau personnel alors ne la perdez pas.

Tomas alla reconduire Attis jusqu'à sa chambre alors qu'Amélia en faisait de même avec Aeslyn.

En peu de temps, tout le monde fut couché et pu prendre un repos bien mérité. (désolé Sibel si je m'avance pour te faire dormir)

Amélia dormit peu cette nuit là, repassant à tout moment les événements de la soirée et se posant de multiples questions quant à leur tenant et aboutissant.

Pour une fois, Amélia fut sur pied de bonne heure, bien avant qu'Aby ne commence à préparer le petit déjeuner. Elle alla remuer les braises dans le foyer et ajouta quelques bûches afin de se faire chauffer de l’eau pour son bain. Ce n’est qu’à ce moment qu’elle vit que l’on avait oublié de vider le bain d’Attis.

Déjà de fort mauvaise humeur, la jeune femme se mit à rager intérieurement. Mais qui lui avait donc-t-il pris de prêter sa magnifique baignoire à un client? Bouillonnante de colère, Amélia entreprit de vider la cuve et de la nettoyer avant même de faire chauffer l’eau. Sa mauvaise humeur ne partit qu’une fois la baignoire récurée à fond.

À pas feutrés, Aby entra dans la chambre de sa maîtresse pour y attiser le feu et préparer le bain comme elle le faisait chaque jour. Quelle ne fut pas sa surprise de découvrir Amélia déjà debout. La découvrant de méchante humeur, Abygail se dit qu’il vaudrait mieux s’esquiver avant que la maîtresse ne la voit et décharge sa mauvaise humeur sur elle. Lentement, elle ressortit de la pièce sans qu’Amélia s’en rende compte.

L’aubergiste, exténuée par les efforts qu’elle avait du maintenir pour nettoyer la baignoire, alla s’étendre un peu sur le lit et ne tarda pas à trouver le sommeil qui l’avait fuit toute la nuit.

Amélia se réveilla une nouvelle fois alors que l'heure du déjeuné arrivait. Les yeux encore à moitié fermés, elle se dirigea vers sa coiffeuse. Dans le mirroir elle se vit telle qu'elle était ce matin là. C'est-à-dire les cheveux en bataille et les yeux bouffis par le sommeil.

Elle aurait bien eu envie de prendre un bain mais il était trop tard, il devait déjà y avoir une foule dans la grande salle. Sibel et Aby avaient besoin d'elle.

Prenant un broc sur le meuble, elle alla le remplir dans le chaudron qu'elle avait mit à chauffer avant de s'endormir. Une fois munie d'eau chaude, elle se lava rapidement à l'aide d'un coin de serviette. Elle s'habilla puis brossa ses long cheveux avant d'aller rejoindre les autres dans la grande salle.

Esclave en mission Nombre de messages : 44 Date d'inscription : 07/07/2005

Après avoir suivi Amélia jusqu'a sa chambre, Chloe se dirigea tout droit vers le garde-robe, examinant tout ce qu'il y avait, un morceau a la fois.

- Ta garde-robe est toujours aussi bien garnie a ce que je vois. Ca ne devrait pas être trop difficile de trouver quelque chose de convenable.

Chloe avait littéralement la tête dans le garde-robe, regardant rapidement tout ce qu'il y avait avant de faire un choix.

- C'est vrai, ma collection a concidérablement augmentée ces dernières années...

Amélia était allé s'installer devant sa coiffeuse et commençait à relever ses cheveux en une coiffure élaborée. Au bout de quelques minutes, elle ne put s'empêcher de demander:

- Alors tu trouves?

Esclave en mission Nombre de messages : 44 Date d'inscription : 07/07/2005

Après avoir fait le tour de sa collection, Chloe se retourna pour répondre a la question d'Amélia.

- J'ai ma petite idée, mais j'hésite entre deux kits qui t'irait bien pour l'occasion. Et avec le temps qui s'est écoulé depuis notre dernière rencontre, je n'arrive plus a me souvenir quelle couleurs tu préfère. Alors dit moi, tu préfère le bleu ou le rouge?

Amélia répondit à Chloé tout en tenant un peigne entres ses dents.

- Rouge!

Elle termina sa coiffure d'une main experte, ayant entremêlé dans ses blondes boucles quelques rangs de perles noires aux reflets irisées et un peigne décoratif en argent, serti d'obsidiennes, leg de sa mère.

- Comment tu trouves mes cheveux? demanda-t-elle. Ça fait trop?

Même pour Chloé, le soin avec lequel Amélia se préparait pour rencontrer le client démontrait une grand enervosité chez l'aubergiste. Amélia avait toujours remporté un vif succès auprès de la gent masculine sans même lever le petit doigt aussi était-ce là une contradiction avec la jeune femme que Chloé connaissait.

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