La grande salle

Sibel regardait Haléra

- Je ne peux pas dire exactement puisque je ne vous ai pas vu arriver, mais j'ai entendu un bruit contre une fenetre puis je vous ai vue sur le sol. Heureuse de voir que vous etes a nouveau consciente.

Puis elle se tourna vers Aeslyn.

- Vous semblez plus apte que moi pour la soigner, en supposant qu'elle ait besoin de soins.

Haléra se lesse conduire jusqu'au chauteuille et s'y asit. Elle était très ébranlé et ne sevait pas trop quoi dire. Elle fini par ouvrir la bouche et demanda.

-Je pourait savoir quel son vos nom?

Sibel souria a Haléra.

- Moi c'est Sibel, je suis une servante de cet humble demeure. J'imagine qu'il serait bien pour vous deux de passer la nuit ici, donnez moi quelques minutes pour m'assurer que les chambres sont prêtes.

Grace à son ouie très développé, Haléra avait entandu Amélia s'inquietter à son sujet. Elle lui expliqua que s'était par la faute du comba assé émouvent qu'elle avait perdu canaissence et s'avait surment asommé contre la fenêtre.

Quand la nouvelle arivente entra dans l'auberge elle la egarda des pieds à la tête et se demanda pourquoi elle n.avait pas laire dans son asiette. Ca manière de parler n'était pas comme celle des autres et son atitude était aussi diférante. Elle n'osa répondre à ca question et fini par se demander si la chambre que Sibel lui à proposé était prète, elle commenca à sentir la fatigue la gagner. Elle ne pu s'empêcher de bailler.

Fébrilement, il allait ouvrir les lourdes portes de bois massif afin de pénétrer à l’intérieur; lorsque celle-ci s’ouvrit avec force et qu’un homme en arme, un soldat faillit me renverser. * Ouf! Que voici un homme pressé et quelle étrange expression au visage! *
Puis, faisant quelques pas, une femme le croise, sans même lui jeter un seul coup d’œil. Il lui semble, d’après la rapidité des ses mouvements et les traits qui s’agitent sur son visage, que cette dernière soit très accaparée et inquiète.

Une grande salle rectangulaire de bonne dimension l’accueille de son décor chaleureux, remplie d’une délicieuse odeur de feux de foyer venant chatouiller ses narines.

Continuant d’avancer au travers des tables éparpillées avec soin, il remarque les tentures aux couleurs rouge et noire, encadrant un escalier montant à l’étage et au loin un attroupement d’individus, tout aussi bizarre, les uns que les autres.

Ainsi, sans vraiment leurs porter attention, son regard se tourne vers l’âtre où quelques bûches crépitent vaillamment pour le plaisir des voyageurs. Finalement, à la lumière des chandeliers accrochés aux murs, il se dirige vers la réception, espérant que l’aubergiste s’y trouve. Il ressent de plus en plus fortement cette terrible faim qui jase dans son ventre et a désespérément hâte de se laver.

Il y avait tellement de monde dans la grande salle que Sibel ne savait plus ou donner de la tête. Une chance que toute les chambres ont été nettoyées avant leur arrivée, comme ca ils n'auront pas a attendre pour pouvoir aller dormir.

- Bon, Aeslyn sera la première a avoir une chambre. Les autres soyez patients, il y a assez de place pour tout le monde. C'est juste que je ne peux pas m'occuper de tout le monde en même temps.

Sibel s'approcha d'Aeslyn et lui souria.

Vous êtes prête a rejoindre votre chambre, madame?

Dans le brouhaha de la cohue, le jeune barde tendant l’oreille, suit le commentaire d’une femme concernant les chambres encore disponibles au relais. D’après son habillement, Attis se dit en lui-même… * Elle doit certainement être une femme de chambre ou une servante. *

Puis, satisfait de ce qu’il venait d’entendre, avançant vers cette dernière, il remarque son allure très jeune. Ce fait le surprend, car cela lui paraît très curieux avec son genre d’emploi... * Si jeune et autant de responsabilité se dit-il! Hum! Bien étrange!…*

La jeune servante qui venait juste de se rapprocher d’une future occupante possible du relais, se mit à parler. Les regardant toutes deux, sans pour autant vouloir paraître indiscret, il entend et comprend clairement alors, dans ce qu’elle lui dit, que la jeune femme fait même office de réceptionniste.

Alors s’approchant encore davantage doucement d’eux, il toise du regard la jeune servante et lui dit avec son plus beau et grand sourire

- Mesdames, je vous salut et vous tire ma révérence.

Puis sans qu’aucune d’entre elles ne puisse répondre, il ajoute avec empressement :

- Pourrais-je avoir urgemment une chambre. Ne voyez-vous donc pas que je suis en train de salir les tapis de votre beau logis, de mes hardes crottées? Il me faudrait un bain! Que dis-je! Un étang suffirait à peine, afin de me nettoyer; ainsi que mes vêtements poussiéreux et boueux. Et surtout, sans vouloir vous déplaire, ce qui m’importe le plus, car mon ventre en demande beaucoup… serait une bonne table bien arrosée d’un pichet parfaitement frais d’une bière de votre contrée! Oui je vous le dit, cela ne sera point de refus.

Mettant alors la main sur son ventre plat, il fit des mouvements rapides et saccadés. Voulant ainsi montrer qu’il faisait tout son possible pour faire taire les piaillements gastronomiques qui se faisaient entendre bien malgré lui. Et que la seule solution à ses problèmes serait une table bien garnie! Du moins, c’est ce qu’il voulait faire comprendre à la jeune personne.

Il attendit la réponse de la belle jeune femme, les deux bras allongés le long de son corps. La main droite tenant cependant son bâton de marche, dont le pommeau d’or incrusté de pierres précieuses, rutilait sous la lumière des flambeaux accrochés aux murs.

Sibel se retourna vers Amélia aussitot les explications d'Attis terminées. Une chance qu'elle était la pour l'aider, seule elle aurait eu de la difficulté a s'occuper de tout le monde a la fois.

- Toutes les chambres ont été préparées, madame Amélia. J'avais pensé installer Aeslyn dans la chambre 12, elle aurait une belle vue sur le lac de cet endroit. En y allant j'avertirai Aby pour le bain!

Sibel attendit une réponse d'Aeslyn, ou d'Amélia si elle était plus rapide a répondre.

-Je dois avouer que la fatigue me gagne de plus en plus fort. Très mal à laise elle ajoutta. Par contre, je vien de me rapeller que votre espèce attend à être payé en échange de ses bon servise. Dans mon clant, nous échangons des services ou des objets, je n'est donc pas de quoi vous payer. Ne vous inquietter pas pour moi, je n'est qua retourner au lac. Sur ses mots, elle se leva et ses diriga vers la porte de sortie.

Attis, attendait toujours que l’on lui donne une chambre et de quoi se laver. Sybel, la servante, car la jeune femme en la complimentant l’appela ainsi, s’affairait encore. Il se dit alors qu’il aurait bien du mal, lui de nature si calme et étourdi, à servir tous ces gens à la fois. De toute façon il faisait rarement deux choses en même temps, car cela le rendait nerveux et impatient.

Lorsqu’il vit la jeune femme à la longue chevelure blanche et à la peau bleue, se diriger vers la porte, il fut surpris. Lorsqu’il comprit qu’elle semblait vraiment exténuée et qu’en plus elle n’avait rien pour payer sa chambre, il fut tenter de lui offrir son aide. Mais il se retint et se ravisa à la toute dernière minute, car il ne voulait pas se placer de nouveau dans une délicate situation.

Se retournant vers Sybel qui la regardait marcher vers la porte de sortie, il lui dit :

-Et bien Mamzelle Sybel, que vous voilà bien pantoise! Peut-être pourriez- vous, vous occuper de moi au lieu de demeurer bouche bée? J’attends depuis un certain temps que l’on me donne la clé de ma chambre et je commence à me dire que votre toit n’est guère accueillant et qu’en plus, le service laisse véritablement à désirer.

Puis se dérouillant la gorge, comme pour se donner davantage de contenance, il se reprit, réalisant que sa remarque pouvait être blessante et que finalement, la jeune servante faisait probablement de son mieux. Il lança donc, de sa voix la plus douce :

-Toutes mes excuses très chère amie… je ne voulais point vous blesser ni vous froisser! Mais le fait me semble être, que je dois me laver avant d’aller manger et que je vous ai demandé tout à l’heure, s’il vous restait une chambre que vous pourriez mettre à ma disposition pour quelques jours. Du moins, pour cette nuit, si le cœur vous en dit…

Et en lui-même il ajouta… * Espèce de petite nigaude, tête d’écervelée! Comment me faire attendre si longtemps, moi Attis le barde errant. Grand poète, aède et saltimbanque de grand renom? Fille douce, mignonne, sinon garde à toi, tu goûteras à mon bâton. *

Serrant son bâton de marche beaucoup plus fort qu’à l’habitude, il lui lança un sourire étincelant et se mit à chantonner un air connu, afin d’apaiser l’atmosphère :

-Ah! Mignonne aux doux yeux, que ta chevelure dans le vent et le soleil radieux, brille de mille feux, pour ceux qui te regardent heureux, qu’ils soient Prince, Chevalier ou gueux….

Puis rougissant légèrement, il se détourna, regarda par terre et attendit …

Encore une fois Sibel devait jongler avec plusieurs choses a faire a la fois. Premièrement il y avait Aeslyn qui était déja montée a sa chambre, sans clé pour y entrer. Ensuite il y avait Haléra qui semblait déterminée a aller dormir dehors, dans son état elle serait plus en sécurité a l'intérieur. Et pour finir il y avait se barde, qui ne semblait pas pouvoir attendre quelques minutes qu'on s'occupe de ceux qui sont arrivés avant lui.

Sibel se retourna donc et parti a la cuisine avertir Aby pour qu'elle prépare un bain, puis sur le retour elle tenta de rattrapper Haléra pour ne pas la laisser dormir a l'extérieur.

Haléra fue vite ratrappé par Sibel qui lui bloqua le pasage. Elle la regarde de ses petit yeux fatigué qui l'intérogait. Ne sachant que répondre, elle atandit que la jeune femme lui dise se qu'elle avait à dire.

Le jeune barde n’en croyait pas ses oreilles, voir encore moins ses yeux. Amélia qui tentait de jouer son rôle d’aubergiste, sans toutefois pouvoir y parvenir parfaitement! La servante qui courait un peu partout et après tout le monde, avec les clés dans les mains, ne sachant où donner de la tête, la pauvre! Quelle horreur se dit-il, lorsqu’il vit les tâches de sang et les cadavres qui jonchaient le plancher. Lui qui n’aimait pas le sang, ni la violence… il préférait vraiment la fuite au combat. Le hasard de la vie l’avait épargné une fois de plus. Il en était bien heureux, car en fait, il était si peureux. Lui qui portait le masque de l’aventurier fort, confiant et puissant, voulait bien laisser croire aux autres ce qu’il n’était pas et en cela, il n’y arrivait pas toujours!

Puis lorsqu’elle m’asséna l’ordre d’aller m’asseoir, en pointant du doigt un tabouret de bois à l’allure peu confortable et rebutant, seul dans son coin, tout près de la cheminée… j’éclatai d’un rire magistral en me disant tout en marchant pour aller m’y reposer :

* Quel imbécile je fais… arriver au mauvais moment, attendre comme un pantin pantois, la tête au sol… comme si la vie cruelle et sans saveur m’accablait de nouveau de ces balafres habituelles. Me faire rabrouer, bafouer et montrer du doigt comme un enfant… par une femme en plus! Trop s’en est trop! Et moi qui n’aime pas attendre… ne suis-je pas la personne la plus importante sur terre… Sans moi elle ne saurait tourner à l’aise! Non! Mais enfin… vais-je le prendre ce maudit bain? Et cette clé pour la chambre que j’ai si gentiment demandée, elle arrive ou quoi? Et personne pour répondre à mes demandes. *

Finalement, dans un pouf sonore exubérant, je me laisse choir sur ce maudit tabouret, tout en me croisant les bras sur mon bâton de marche bien avachi sur mes genoux. Et là, dans la position du soumis involontaire, je continu de contempler bien malgré moi, le va et viens qui continuait dans un brouhaha étourdissant. Je ne savais où regarder. Les gens qui sortaient en trombe… les ordres donnés ici et là… et ce jeune homme presque en guenilles qui entra la tête entre les deux jambes… avait certainement besoin de filer doux aux ordres de la propriétaire.

Enfin, je ris dans mon fort intérieur, comme pour me défouler d’une si longue attente, de voir Amélia se ruer dans sa dure besogne, de décrotter un si beau plancher, et de malmener de si belles mains. Que j’aimerais bien aussi, qu’elle veuille décrotter avec autant de soin et d’empressement, mes hardes et mes vieilles sueurs de faux routier.

- J'ai bien essayée de vous avertir mais vous êtes partie trop vite...

Amélia avait un petit sourire amusé.

- Et puis... depuis que je vous connais que vous oubliez votre clef le premier soir... il fallait bien s'en attendre... Sibel est sortie quelques minutes et c'est elle qui a votre clef.

Tout en parlant elle avait continuer à nettoyer le plancher.

- Au fait... Tomas vient de sortir les morts et les blessés, pourriez-vous aller examiner ces derniers? Je ne voudrais pas avoir toute l'armée de l'empreur sur le dos parce qu'ils n'ont pas été soignés...

Elle leva la tête au moment de faire sa demande, suppliant des yeux Aeslyn d'accéder à sa requête d'un air terriblement adorable.