Histoire 'une soldate troublée...

PREFACE
Voici qeulques textes que j,ai écrit au sujet d'une soldate qui decouvre les deux sens de l'honneur (Celui des soldats et des barbares...)
Pour des éclaircissements posé des question! Bonne lecture ^^!
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La lumière du soleil baigna la simplette chambre de Axys de Kaldico. Celle-ci se leva rapidement, s’habilla à la hâte et peigna ses cheveux blonds démêlant les quelques nœuds cachés dans sa chevelure. Elle rejoignit sa famille dans la salle de dîner. La jeune humaine sourit doucement à ceux-ci et leur demanda :
-Nous allons toujours en forêt, père ? Comme prévu ?
-Bien sur ma fille, maintenant que mon service militaire est terminé, je passerai plus de temps avec toi, répondit son père d’une voix grave.
La jeune fille acquiesce aux dires de son paternel, Mator. Elle attends ce jour depuis qu’elle a atteint l‘âge de 12 ans. Mais son entourage l’admire pour sa persévérance et sa patience. Elle a maintenant 18 ans. Le dîner terminé, Axys et Mator enfila les vêtements résistants qu’avait couds leur bonne, Axys était habillé d’une longue robe avec quelques parties faites de cuir, tendit que son père partait habillé de son armure de cuir et sa célèbre épée à la main. Mator empoigna le lourd sac et le tendit à sa fille. Elle était une femme assez forte pour son âge et pas seulement forte physiquement, mais aussi forte de caractère. Mais elle savait écouter l’autorité, et pour le moment, celle-ci était son père. Axys et son père saluèrent le reste de la famille qui restait dans la petite maisonnette dans un quartier de Zeidenburg. Les deux voyageurs prirent le sentier qui menait à la mine Celle-ci étant leur destination. Axys adorait nourrir sa culture et cette journée sera une bonne occasion pour elle de découvrir de nouveaux matériaux et de nouvelles plantes dans les environs. À mi-chemin, Mator prit al parole :
-Et bien, tu comptes toujours rester à la maison et aider mère ?
-Oui, je ne suis doué qu’aux travaux manuels et de toute manière tu me connais, répondit Axys.
-Tu me connais ? Rétorqua le père.
Axys avait déjà essayer de devenir mage, mais tous les signes et formules magiques à apprendre l’avait déboussolé. Malgré son tempérament calme, Axys était très rancunière et en guise de vengeance envers son professeur, elle décida d’arrêter son étude en magie. Arrivé à la mine, une ombre se dessina au tableau. Pendant que Mator et sa fille était penché devant une variété de fleur rare, un groupe de brigand se déplacèrent tranquillement derrière les deux personnes. Le premier coup que porta le brigand à Mator fendit l’air et c’est alors que L’homme se retourna et dégaina son épée rapidement. Axys, terrifié alla se cacher dans la mine mais deux brigands la suivirent. C’est alors quelle entendu son père dire :
- Ma fille cours en ville chercher de l’aide, je ne tiendrai pas longtemps ! Puis un lourd bruit de craquement d’os finit la phrase que disait le vieux combattant.
Axys se mit à pleurer et, effrayé tenta de sortir de la mine. Mais deux brigands arrêtèrent sa route et la femme trébucha. La femme ne se laissa pas faire, malgré les larmes qui coulaient sur ses joues. Elle assena un coup de pied en plein dans le ventre d’un de ses assaillants, puis se releva et couru vers la forêt dense. Une branche cessa sa course. Axys tomba et sa tête heurta une roche. Plus rien. La jeune femme se réveilla chez elle, aux côtés de son père. Celui-ci s’était fracturée une clavicule et dormait profondément. Mais Axys, n’était pas seulement blessée physiquement, mais aussi psychologiquement. La femme, ne se sentit point forte devant les brigands, elle pensa à tout ça en regardant le ciel de Zeidenburg les yeux pleins d’eau. Puis elle se retourna vivement, aperçut le vieil équipement de soldat de son père, et d’un pas décidé, elle se dirigea vers la caserne pour s’enrôler dans l’armée humaine.

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Axys retournait chez elle après la mésaventure avec les brigands. Elle se rappelait le courage de Gaeth et Thommas et l’admirait, car elle avait craint les brutes tout le long de cette mésaventure et avait plus couru que combattu. Habillée en civil elle rentrait dans la maison familiale et seule son père l’accueilli, d’un visage froid comme toujours. Elle commença donc que à faire les tâches habituelles. À peu près 1 heure plus tard, le souper était prêt et toute la famille était à table. Le père de la soldate pris la parole :

-Alors ma fille, tout va bien dans ton service ?

La guerrière n’avait pas levé la tête, mais en entendant le son de la voix de son paternel, elle savait qu’il n’était pas d’humeur et, pire encore, il avait un peu trop bu. Car depuis la fin de son service militaire, il n’avait plus rien à faire puisqu’il ne pratiquait aucun métier et les journées étaient longues entre quatre murs, il avait donc que commencé à boire. Elle décida donc que de rester sur la défensive, n’évoquant rien de sa mésaventure avec les brigands. Donc que elle rétorqua d’une voix nerveuse:

-Oui…Que des patrouilles et des tours de garde.
-En est tu sûr ? dit son père tout en titubant.
-Oui oui ! J’ai l’habitude de mentir ?
-Maintenant oui.

Sur ces mots sont père l’avait regardé froidement et durement. Il évoqua une à une ses mésaventures qu’elle avait eu dans son nouveau poste de soldat : la visite à la mine, la soirée à la taverne et finalement la rencontre avec les brigands. Axys ne répondit pas.

-Tu as fui tout le temps ! Tu as même fui une patrouille pour aller à la taverne avec…des personnes de mauvais augure ! Tu as fui contre ces foutus brigands…Tu t’es enfui dans la mine et même le jour ou on s’est fait attaqué ! Acclama son père d’un air furieux.

Toute la table cessa de manger. Damrod et la mère de Axys se regardait d’un air perplexe. L’épisode de la visite en forêt de Mathor et Axys avait resté secret….jusqu’à maintenant. En résumé, Axys et son père avait été attaqué près de la mine par des brigands et certains d’entre eux avaient assommé la jeune fille. Puis c’était noir, la mémoire de la soldate n’était pas revenu et cela la troublait profondément. Damrod questionnait Axys sur le sujet, mais celle-ci déniait les faits tendit que son père approuvait le contraire. La conversation empirait :

-Tu n’es pas digne des Kaldico ! Nous ne sommes pas une famille de froussards… Tu reviendras lorsque tu nous auras vengé et ainsi tu regagneras ta réputation ! Je ne veut pas te voir avant ! Cria le père d’un ton furieux

Axys commença a pleuré comme d’habitude. Mais sécha aussitôt ses larmes du rever de la main et acclama :

-Mon père….Je regagnerai mon honneur et c’est parce que je vous respecte… Qu’il en soit ainsi.

Elle se leva donc que de table et parti à la hâte, en prenant seulement le stricte minimum.

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La soldate regardait par la fenêtre doucement, les bras joints dans son dos. Son nouveau chez-soi était relativement confortable. Ce n’était pas une étable mais pas un château non plus. Mais elle s’y plaisait et c’était mieux qu’endurer les propos de son père…Son père, il attendait toujours les fameux mérites de sa fille. Mais ils n’arrivaient pas. Axys savait très bien qu’elle était une couarde et l’entraînement et la vrai bataille N’on rien à voir entre eux. La femme se retourna et s’assis dans son lit, qui était entouré d’une caisse de bois servant de table de chevet et d’un coffre qui lui servait de garde-robe et garde-manger. La soldate ouvrit celui-ci et prit un bout de pain, le dégustant lentement. Du pain ! C’est bien ce qu’elle avait mangé avant de rencontrer ces foutus Varnistes ! Le goût de cet aliment la répugna tout d’un coup, celle-ci jetant la nourriture par la fenêtre. Peu à peu, une idée de vengeance parcourut son esprit, et ce bout de pain en serait la première partie. Elle regardait à nouveau la silhouette de Zeidenbourg, illuminé par des lampadaires parsemés un peu partout dans la ville. On aurait dit un champ de blé ou des lucioles y voleraient paisiblement. Mais il y avait un mais, plus loin vers la mine, elle voyait la faible lumière d’un feu de camp…Ces foutus Varnistes ! Encore ! Elle frappe le rebord de sa fenêtre d’un coup de poing. Furieuse, elle entrepris de commencer son plan de vengeance. Elle prit son propre journal personnel et arracha les pages marqués d’infamie tel que : Je m’ennuie de mon père, Un jour je serai sergent , ma famille m’est importante.

-Non ! Mon père me déteste ! Jamais je ne serais sergent ! Ma famille m’a foutue à la porte !

La femme avait crié cela à tue-tête dans le petit coin du bourg. Certains passants à l’extérieur s’avait arrêté un moment, puis avait continué leur chemin, habitué de pareil situation. La soldate, après ses dires, s’avait dirigé vers son miroir et avait regardés ses cheveux d’un roux clair. Elle se dégoûtait, ses cheveux, son visage tout ! Elle se retourna et chuchota à elle-même :

-Ils ne doivent pas me reconnaître….Ils ne doivent pas savoir que c’est moi qui se venge…

Elle prit premièrement comme initiative de se couper les cheveux, d’un coup rapide de ses ciseaux de couture, ils étaient rendus courts. Puis elle grimaçant regardant sa couleur de cheveux. Elle décida donc que de remédier à ce problème et de changer la couleur de sa coiffure. Axys alla chez Bertrand et demanda 5 lotions de teinture, et reparti d’un pas rapide sans dire au revoir au marchand. Elle retourna dans son chez-soi et s’assis rapidement devant son miroir craquelé, celui-ci ayant traversé beaucoup d’épreuves…Un miroir à l’image d’Axys…La soldate passa rapidement les lotions l’une après L’autre, tâchant de trouver la couleur qui lui ressemblait le moins, celle qu’on ne la reconnaîtra pas. Elle opta finalement pour un blond clair qui mettait plus ses cheveux en évidence qu’on son visage, que l’on reconnaîtrait facilement. Elle se leva, satisfaite, et se dirigea vers son coffre et en sorti une trousse de couture et son tissu. Elle devait avoir une nouvelle garde-robe, sous peine que sa vengeance ne fonctionne pas. Elle couds jusqu’au petites heures de la nuit, essayant l’un après l’autre des costumes susceptibles de détourner les regards de son visage vers son habillement. Un kilt ferait l’affaire, personne ne porte de kilt en Zeidenbourg sauf les barbares errant. Elle soupira, fatigué d’une si dure journée de labeur. Les patrouilles devenaient de plus en plus épuisante. La soldate se coucha sur son lit de fortune et s’endormit, un sourire malicieux aux lèvres.
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La soldate revenait à peine des contrées de Sablonon, déjà elle détestait ses cheveux, son habillement… Elle savait qu’elle était obligé d’endurer, elle le devait si elle voulait que son plan de vengeance fonctionne toujours. Elle empoigna rapidement son propre journal et une plume, et marcha d’un pas rapide vers la mine. Elle rencontra quelques gens qu’elle connaît, ma la volonté de vouloir sauver son honneur était si forte qu’elle les ignora. Elle était trop occupé à penser à L’entretien qu’elle avait eu avec son sergent, une perte de temps, visiblement. La soldate se rappelait la manière qu’avait celui-ci de la ramener à la réalité, insultant et manquant de tact. Elle secoua vivement la tête, bordant la forêt, et jeta de bref coup d’œil autour d’elle, par simple précaution. Puis la rencontre avec Thommas lui revint en tête, elle décida donc que de s’asseoir un moment et réfléchir sur le sujet.. Il avait dit : Tu es trop faible, incapable d’agir seul et que ce qu’elle voulait faire menait au suicide...

-Un suicide pour une bonne cause…

Elle pensait toujours aux évènements qui l’avaient menée à rejoindre l’armée, elle n’était pas là pour servir l’empire, même si elle gardait une certaine fierté à le faire, mais plutôt à ses propres fins. La soldate jeta regardait le ciel, admirait sa splendeur, mais cette vision fut troublé par le souvenir inoubliable des paroles du sergent et de Menios. Axys grimaça et se releva doucement, reprenant sa route doucement. Elle arriva finalement à quelques mètres des brigands qui gardent la mine, elle se cacha vivement dans la forêt, d’ailleurs ces vêtements verts l’aidaient beaucoup à se camoufler dans la nature. Les approcha subtilement des deux vauriens et s’assit, écoutant leur conversation. Elle attendu quatre heures, pour être précis, avant que les paroles des deux hommes deviennent intéressante, elle nota le tout sur dans son journal, qui lui servait maintenant de carnet de bord. Elle avait passé une journée a écouter tous les semblants de garde qui venaient se poster devant la mine. :

Système simili impériale des brigands par Axys de Kaldico
Ceux-ci fonctionnent comme l’Empire elle-même, ils votent un chef, comme nous votons un roi, et des sergents. Ils semblent qu’ils patrouillent une immense zone de terrain autour de la mine, et ils font même des rotations de gardes à chaque 5 heures. Toutes les guildes sont reliées ensemble par un seul et même maître des guildes…Mais la personne qui m’intéresse est le chef de la guilde des Chiens de la nuit, ceux qui ont osé attaquer moi et mon père. Ceux-ci fonctionnent surtout devant la mine, arrêtant tout les passants et les attaquant, usant de manière sournoise et non loyales. D’ailleurs leur technique de combat est simpliste, l’un se cache et l’autre parle avec le passant. Celui qui est dissimulé, sort de sa cachette, frappe son adversaire de dos et le deuxième brigand vient aider l’autre. Pour continuer avec leur simili empire, le chef de guilde se nomme Faucon noir, d’après ce que les deux brigands ont pu dire. Ils auraient à leur service, quinze hommes environ. Tous sont armés jusqu’au dent, même si leur épée et arbalète sont de mauvaise qualité. À ce que j’ai pu entendre, pour s’adhérer à ce groupe de brigands, il faut premièrement être un homme. Donc que je peux constater que nous sommes en présence d’une guilde impériale patriarcale, si on peut le dire. Il me sera donc que difficile de rejoindre ce groupe. Mais bon, il y a une deuxième chose que nous devons être pour rentrer dans la guilde des chiens de la nuit. Il faut être soit un ami ou un parent d’un membre déjà présent… J’ai pu remarquer qu’un de ces brigands allaient très souvent à la taverne de Zeidenbourg. Je profiterai donc que de cette information pour me faire un bon ami de ce brigand…

La soldate avait relu et relu ces notes avant de se coucher, encore satisfaite d’une autre journée de travail. Elle espérait que son absence à l’entraînement passerait inaperçu, elle avait donner une bonne raison de toute manière : elle était contagieuse…

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Axys courait à une vitesse fulgurante vu sa blessure à la jambe. Une flèche était venue se planter en plein dans sa cuisse, mais la soldate avait trouvé quelques dernières forces pour s’enfuir rapidement. Elle s’assit finalement dans les douves, se cachant pendant que ses poursuivants la recherche activement, les armes pointée devant eux. La femme sorti rapidement son cahier avec la couverture de cuir. Elle flatta doucement le K dorée qui le ornait, puis entrepris d’écrire ce qui pourrait être ces derniers écrits.

Le sergent avait raison, je suis folle d’avoir tenté de rentrer dans ce groupe de brigand…Premièrement ce ne sont pas des Varnistes mais plutôt des bons à rien. Tous des rebuts de la société, rejeter par leur paresse et leur inactivité. De plus, ils se croient très supérieurs aux femmes…Mais bon. Revenons au sujet même, je n’ai guère le temps d’écrire des sottises. Le brigand qui allait a la taverne seul ne ma pas accueilli le sourire aux lèvres. Il fut en premier lieu, distant froid et même violent à mon égard. Mon simili costume d’homme n’ayant guère fonctionné. Le brigand avait déjà des doutes de croire que j’étais une femme. J’avais finalement la chance de lui parler, et d’apprendre de manière plutôt difficile et coûteuse qu’il était brigand. Mais il ne m’invita pas a rejoindre la bande avec qui il est. Ce brigand m’a plutôt conseillé de me mêler de mes affaires et de ne plus lui parler. Entêté comme je suis, à sa sortie de la taverne je le suivit, discrètement. Mais cet homme est très rusé, il jeta de rapide coup d’œil derrière lui et se cacha. Pensant que je l’avais semé, je le devançai mais ce vaurien me rattrapa et me colla la lame à la gorge. Ca y est je pensais que j’était foutu, mais il m’a invité à le rejoindre demain à la mine… Je lui promis que je serai là.. Chose promise chose due, je me suis rendu sur les lieux de la mine avec mon déguisement bas de classe d’homme brigand. Lorsque j’arrivai sur le lieu de rencontre, l’homme du soir d’avant se dressait devant moi, il me fixait avec son regard perçant. On aurais dit qu’il lisait les esprits. Finalement il….

Une flèche fendit l’air et vint se planter dans l’eau de la douve devant la soldat. Celle-ci rentra son journal dans sa besace et reprit sa course. Elle grimpa les douves difficilement, et atteint le camp bûcheron. Cachée derrière un tronc d’arbre elle continua son récit :

Finalement il me demanda pourquoi j’était à ses trousses et qu’est-ce que je lui voulait. Voila, c’était le moment tant attendu. Je devais rentrer dans cette guilde, sans me faire trop remarquer. Je fis un pas vers l’avant, le dos bien droit les bras croisés et j’acclamai :

Moi, Nestor de la Foy vient joindre votre groupe de brigand, sous recommandation d’une guilde dans le coin de DuFoullon.

L’homme devant moi commença à rire de bon cœur, et puis me reprit son air sérieux.

Pauvre fou, il n’y a pas de guilde à DuFoullon ! Attrapez cet homme !

La commence ma course folle, je me cachai dans les bois mais en vain. Les brigands me rattrapèrent et me lièrent mains et pieds. Me voila dans de beaux draps, et surtout dans une posture inconfortable. Je décida donc que d’user de stratégies. L’homme s’avança vers moi, d’un pas lent mais stylisé et me glissa à l’oreille.

J’admire votre ténacité vous savez, peu de gens ont réussi à me rejoindre jusqu’ici. D’ailleurs vous êtes même le premier. Vous gagné donc que un prix d’honneur…la mort…mais dans d’atroces souffrances.

Le brigand ria à nouveau. Désemparé je remua pour que mes gardiens me lâchent mais malheureusement ceux-ci me tenaient fermement. Je cru voir ma mort venir, mais un coup de chance arriva. Leur chef, d’après moi, me tourna le dos et claqua les doigts. Les deux brigands à mes côtés me détachèrent et me lancèrent une arme désuète. Je leva doucement un sourcil, perplexe et regarda devant moi. Deux autres hommes avaient amenés une cage couverte par un drap. À l’intérieur on pouvait y entendre des cris aigus qu’un aigle ferait. Mais ce n’était pas un aigle…Un des laquais retira le drap et on pouvait voir la silhouette d’un cheval, mais à deux exceptions près. Une tête d’aigle et des ailes… Je réfléchit lentement et me rappela la chasse au…Griffon ! Voilà ma chance de m’enfuir… Ces gens sous éduqués ne doivent pas savoir que les yeux d’un griffon font toute leur puissance, car aveugle ils ne peuvent rien faire et deviennent fous. En fait, probablement toute les personnes ou monstres réagissent ainsi mais bon… Je plantai donc que ma lame dans le sol, le griffon fonça vers moi. J’ai eu l’impression que le temps s’était arrêté pour un instant… Il n’y avait que moi et l’animal… et puis tout d’un coup, le temps repris son cours. Je leva ma lame rapidement et souleva une motte de terre qui fonça vers les yeux de l’animal. Celui-ci le reçu en plein dans le front et toute la terre s’infiltra dans leur humeur aqueuse, aveuglant la pauvre bête. Voila j’avait ma chance, le griffon avait foncé sur une autre cible, la déchiquetant dans un bruit abominable d’os brisé. Je me mit à courir, mais entendit à la foi le cri du chef :

Amenez moi ma foutu arbalète bande d’incompétent !

S’en était foutu, je m’attendait à la recevoir en plein dans le cou, m’effondrer et tomber au sol. Mais non. Caria me voulait toujours vivante et la flèche se planta dans ma jambe, causant une effroyable hémorragie. Sans en connaître les conséquences, je continuai à courir, évitant les projectiles maladroitement. Puis finalement me voilà au camp bûcheron…

La femme ferma son livre et regarda sa plaie. Celle-ci était fermée et la flèche, elle la tenait dans ses mains. Le baume avait fait son effet…Maintenant une visite chez le guérisseur s’impose pour guérir cette vilaine blessure…

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Le soleil brillait haut et fort au dessus de la grande ville de Zeidenbourg. Les passants marchaient dans les rues par milliers et les marchands criaient haut et fort les aubaines louches qu’ils faisaient. Bref, la vie suivait son cours dans les murs de la ville humaine. Sauf pour une personne. Axys de Kaldico, assise derrière la fenêtre de son logement en piteux état, contemplait la patrouille passer, précédée du Sergent De La Skeuil. La soldate fronçait les sourcils, comme de fait. Maintenant elle réagissait en tout temps de cette manière avec cet homme. Depuis L’épisode au bar en tout cas. Elle détourna son regard lorsque le haut placé jeta un coup d’œil vers sa fenêtre. Ces temps-ci Axys ne se sentait guère comme la peite aventurière peureuse qu’elle était au début de son service. Maintenant elle était une guerrière parfaitement adaptée à de nombreuses situations. Elle commençait même a avoir peur de ressembler à ses supérieurs, qui paraissent sans émotions… La femme se retourna de la fenêtre et alla enfiler sa large toge noire, puis son chapeau, identique à celui de Gaeth. Elle traversa le seuil de sa maison et parcouru les rues, vivement, marchant d’un pas silencieux et sournois. Devant la banque elle regarda mincement à gauche et à droite, à la recherche d’une connaissance. Mais en vain, elle traversa haussant les épaules. La soldate, se rendit jusqu’à la mine, toute vêtue de noir. Là-bas elle aperçut les deux brigands qui, comme d’habitude garde l’entrée de l’établissement. Elle s’approcah des deux brigands. Ceux-ci surpris de la présence de quelqu’un empoignèrent leurs armes et les pointa à la dame.

-Hep là-bas ! Tu restes ou tu es ou tu fini en quart de viande chez le boucher ! S’écria le premier brigand d’une voix forte et grave.

Axys continua a avancé, semblant confiante sous les vêtements larges qui la couvraient, mais dans son fond intérieur, elle tremblait et se demandait pourquoi elle continuait à vouloir se venger autant.

-T’as entendu ou tu veut que je te fasse entendre ? Allez va-t-en tu n’as rien à faire ici !

Le deuxième brigand avait l’air furieux qu’on l’ait dérangé ainsi. Il fit un aps vers l’avant et pointa sa lame vers la soldate. Celle-ci leva quelque peu la tête pour qu’on aperçoive seulement le bas de son visage. Elle dit d’une voix faible et confiante :

-Salutations messieurs, je suis venu vous parler affaire…

Les deux malfrats se regardèrent perplexe, mais un sourire s’afficha sur leur lèvres en entendant la douce voix féminine de la soldate. L’un deux se mit à deux pouces de son visage et releva la tête.

-Quel genre d’affaire tu veut parler ? Parce que moi-même j’en connais une qui aimerait aussi te jaser.

Les deux brigands firent un long rire gras, mais Axys ne bronchait pas, restait droite et digne, regardant les deux brigands intensément.

-Exactement ce genre d’affaire, un à la fois.

La femme pointa un des deux brigands et lui fit signe de la suivre. Après cinq minutes de marche dans le bois, elle se retourna et fit signe à l’homme de rester debout et se mit à genoux devant lui. Subtilement elle entrepris de prendre sa dague, cachée dans sa botte. L’homme était bien trop heureux et fixait droit devant lui, attendant sa « récompense ». Axys, lorsqu’elle eut son arme en main poignarda la partie sensible du brigand et se releva vivement. Elle regardait l’homme se crisper et tendre la main vers elle, la couvrant d’insultes de tout genre. Finalement elle se lassa et assomma l’homme d’un bon coup de pied à la tête, celui-ci s’effondrant sur le sol dans un boucan effroyable. Son confrère d’arme avait tout de suite accouru vers le lieu du crime, arme en main. Mais Axys avait prévu son coup, et dégaina sa lame de soldat, soigneusement dissimulée sous la toge. Lorsque le malfrat fut arrivé il inspecta la scène et ne vu que son compagnon étendu sur le sol, inconscient, et une flaque rouge coulant le long de son pantalon. Un frisson lui parcouru le corps, tout était silencieux sauf le bruissement des oiseaux et les lointains grognements des gobelins. Le brigand fit un pas vers l’avant, puis un autre et enfin il fit le dernier pas de toute sa vie. La soldate sortit de sa cachette et asséna un bon coup de pommeau dans la nuque du malfaiteur, le paralysant sur le coup. La femme sourit malicieusement, l’avant-dernière phase de son plan était terminée. Elle partit vers l’entrée de la mine avec les deux corps…

Faucon noir sifflotait un air joyeux, arbalète à la main, tout en prenant une marche de santé. Arrivé devant la mine, il n’aperçut guère les deux hommes qu’il y poste d’habitude. Il s’approcha du lieu et regarda à gauche et à droite, surpris. Les deux brigands était attaché à l’arbre, tout les deux assommés. L’un deux saignait abondamment et l’autre semblait flasque et mou. Une lettre était épinglé sur le veston de l’un d’eux. Le chef de guilde s’approcha et empoigna celle-ci et la lit :

Cher Faucon noir,

Il me dit un plaisir d’anéantir ces deux hommes. Je ferai de même avec le reste de la guilde sous peu. Soyez prêt, je vous laisse une chance.

Signé : Quelqu’un que vous n’auriez jamais du rencontrer.

Axys marchait doucement jusque chez elle, un sourire à la fois malin et satisfait au visage. Elle réalisa à quel point elle prit un plaisir mauvais à faire souffrir les deux hommes. La jeune femme secoua la tête et rentra chez elle, voulant chasser ces images noirs de sa tête.

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Le vent soufflait doucement au port de Zeidenbourg, une troupe de soldat embarquait sur un gigantesque navire, accompagné d’Axys, emmitouflé dans une large toge de fourrure. Le capitaine cria d’une voix rauque et portante :

-Allez marin ! On travaille plus vite que ça ! Larguez ces foutus amarres !

La femme ricana mincement , afficha un léger sourire au visage. Elle regarda intensément un livret en cuir qui ornait un K en or. La soldate tournait les pages du bouquin, lisant quelques passages puis chuchota pour elle-même :

-Mieux ne vaut pas penser à cela…Ce ne sont que de mauvaias souvenirs.

Elle acquiesça à ses dires puis se tourna vers la ville. Le bateau était parti depuis belle Lurette et Zeidenbourg n’était maintenant qu’un amatis de minuscules maisons au loin. La femme partait en direction de Kishlev, son premier voyage seul. Elle le voulait car le travail et ses problèmes personnels devenaient trop importants et Axys c’était dit qu’un peu de nouvel air lui ferait plus que du bien. Le voyage prit quelques heures, et beaucoup de soldats eurent un mal de mer. De tout de manière la femme ne s’était pas préoccupée de ces homes qui partaient seulement en patrouille. Elle avait lu son livre maintes fois et avait tué le temps en faisant un peu de couture sur le pont. Lorsque le navire accosta sur la berge des terres enneigées de Kishlev, tout le monde enfila un gigantesque chapeau de fourrure. Le temps était très froid dans le coin et un trop long contact avec la température sous-zéro peut rendre quelqu’un inconscient pour un bout de temps. La femme débarqua du navire et remercia le capitaine de sa voix douce et mélodieuse. Celui-ci se contenta de répondre par un hochement de tête. Axys commença sa marche vers le camp des barbares, ou elle résiderait pour les quelques jours qu’elle serait là. Ces temps-ci la femme philosophait trop souvent. Elle pensait à ses pires craintes dans cet endroit hostile, qui n’est ni le froid ni les monstres. C’est le simple fait de n’être aux côtés de personne qu’elle connaît. Elle devrait s’y faire de tout de manière. La promenade allait de bon train, aucune créature ne lui avait bloqué le chemin et le temps était particulièrement doux. Elle avança quand même d’un pas prudent, regardant constamment aux alentours. Plus loin, Martok, un géant des glaces imposant, se promenait à la recherche d’un autre en-cas, le dixième de la journée. Au loin il aperçut une vague silhouette noire se promener avec un gigantesque sac en main. Le monstre s’approcha doucement et pu constater que c’était une jeune femme aux cheveux blonds qui marchait impunément sur SON territoire. Le géant grommela et s’approcha d’un pas lourd et brusque. Axys n’avait guère vu le géant qui se fondait dans la neige à cause de sa couleur. Elle su qu’il était là lorsque le gigantesque poing de la créature vint s’abattre sur sa tête et la fit plonger dans un profond sommeil. Pendant un long moment, la femme rêva…Elle rêva de Zeidenbourg, d l’armée, de la couture, bref des choses qui la gardait en vie. Mais il y avait aussi une ombre…les brigands…Dans ces rêves ceux-ci la capturait à nouveau et l’obligeait à devenir l’un d’entre eux… Ces rêves dura deux jours, selon elle. Lorsqu’elle se réveilla, elle ne se rappelait que de trois choses : Les fonctions vitales, Zeidenbourg et les brigands. Le coup porté par la créature l’aait rendu carrément amnésique, mais elle avait seulement oublié des informations comme des noms, des visages… Axys s’était réveillée dans une petite hutte, accompagné d’une femme habillée de peaux animales et arborant un tatouage enforme de lune qui lui couvrait une grande partie du visage. Comme de fait, la femme fut surprise en voyant un visage qu’elle ne connaissait pas. La femme à ses côtés lui dit d’une voix douce :

-N’ait crainte femme, je ne suis pas là pour te faire du mal. Je suis Shaya, shaman du clan de la Lune. Je me suis occupé de toi pendant que tu sombrais dans une inconscience, mais Orome t’a sauvé car il nous a permis de te trouver.

-O..Orome ? La soldaet parlait d’une voix craintive et tremblante.

-Oui, Orome. C’est lui nous garde et nous protège. C’est lui qui nous donne force dans les combats et c’est lui qui nous permet d’endurer les coups physique et psychologique. Orome est grand et sa puissance n’a pas de limite.

-Je suppose que je devrais remercier ce Orome…

Axys s’était assis dans le lit, confuse ne sachant plus qui elle était. Elle contemplait les nombreux ornements que la shaman portait et regarda ensuite autour d’elle. Un mal de tête vint la forçant à fermer les yeux. Elle serra les dents pour ne pas crier puis attendit que la douleur passe, mais elle resta.

-Tu ne devrais pas garder le mal en toi, crie et fait-le partir. Le cri d’un être humain veut dire que ton esprit veut évacuer le malin qui t’a envahi.

La femme s’effectue et cria de toutes ces forces. À son plus grand étonnement, cette technique s’avéra fructueuse car la migraine commença à se dissiper. Elle se retourna à nouveau vers Shaya et lui demanda d’une voix douce et plus calme :

-Qu’est-ce que c’est Zeidenbourg ?

La shaman écarquilla les yeux, étonnée par les propos de la jeune femme.

-Ce géant t’a vraiment tapé fort sur la tête…Zeidenbourg c’est ta ville natale, enfin je croit. Mais tu n’as pas du tout les traits d’une femme de là-bas. Tes yeux et tes cheveux me font rappeler les femmes de ce clan.

Shaya parlait d’une voix plutôt rauque, mais féminine.

-Ce clan est seulement constitué de femmes, sauf un homme qui est l’ancien. Un vieillard de plusieurs décennies dont la sagesse est intarissable. Nous partons ce soir pour la réunion des clans au camp près du port. Tu pourrait peut-être en profité pour retourner chez les tiens.

Axys réfléchissait, qui était les siens ? et qu’est-ce qu’elle ferait dans une ville d’inconnue…Sauf un nom qui lui revenait constamment…Thomas. Pourquoi ? Elle ne le savait guère et peut-être qu’elle devait le chercher, mais pour l’instant la soldate décida de rester dans le coin pour reprendre des forces.

-Je ne partirai pas tout de suite, je ne connais personne là-bas et je désirerais reprendre des forces…

-Tu viendra donc que avec nous à la rencontre alors, tu t’y amuseras protégé d’Orome.

La shaman sourit doucement et tendit des vêtements chauds à la soldate, puis elle fit visiter le campement et fit rencontrer les visages importants, donc l’ancien. Celui-ci a d’ailleurs dit en voyant la jeune fille :

-Soit béni ma fille, Orome te garde sous son aile !

Axys ne comprit pas tout de suite et se contenta de sourire au vieillard. Le soir venu, elle parti donc que avec le clan en entier, portant même les couleurs du clan qui la garder pendant son coma. Rendu là-bas elle découvrit ce qu’était la vie d’un barbare. Manger, boire, festoyer et tout les simples plaisirs de la vie. D’ailleurs il y avait même eu quelques combats à la lame et y participa. Elle gagna difficilement le duel, son adversaire semblant très doué au combat à la hache. Après le combat, Chaya s’était approché et lui avait glissé un mot à l’oreille :

-Notre clan t’a accueilli et tu peut rester le temps que tu voudras protégé d’Orome, nous t’acceptons même comme membre à part entière. Tu as fait tes preuves et le vieillard croit que tu as les compétences pour être une des nôtres.

Axys avait remercié la shaman et lui avait fait une poignée de main brusque et forte. Quelques jours plus tard, les femmes du clan l’avait entraînée pour faire de Axys une solide guerrière. Elles lui avaient montré comment canaliser sa rage pour l’aider au combat et comment porter des coups violents sans efforts. De plus, la shaman lui avait offert un petit livre fait en peau animale qui contenait la plupart des prières pour le grand Orome. Un matin, la femme s’était levé et avait demandé à rencontrer la shaman.

-Je crois que je devrai retourner à Zeidenbourg…J’ai des choses à y faire et mon destin m’y attends. Ma sœur, je reviendrai dès que ma visite là-bas serait terminée. Car ici, est maintenant ma nouvelle famille et ma nouvelle vie.

La shaman se contenta d’hocher la tête positivement et de lui lancer un sac de voyage contenant de la nourriture et une couverture. Puis Shaya affirma :

-Va et fait gloire à Orome.

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La ruelle sombre de Zeidenbourg est en silence. Aucun animal errant ne pousse de grognements et même le vent ne perce pas le mur de calme qui règne. Soudain, dans un grand et effroyable bruit de mailles, la vie reprend dans ce coin perdu de la grande. L’ombre d’une femme se dressait devant le soleil couchant et ses cheveux tombaient doucement sur ses épaules comme deux grandes chutes qui atterrissent dans la rivière. La personne en question semblait chercher quelqu’un, les bras croisé. On lisait l’impatience par son visage et par ses gestes répétitifs et constants. Soudain un autre silhouette apparu et s’approcha de la dame qui afficha finalement un sourire de contentement, fixant le nouvelle arrivant les yeux brillants. L’homme encapuchonné tendit un rouleau de papyrus à la femme et parla d’un ton calme et quasi silencieux

-Dame de Kaldico, voila le parchemin que vous m’aviez demandé de vous porter. Par ce fait même, votre père vous salue.

-Hum…Tu peut partir voila tes piécettes.

Axys avait lancé un petit sac en cuir à l’homme qui avait répondu d’un simple hochement de tête. Il parti par la suite sans bruit, laissant la dame à ses occupations. Celle-ci ouvrit le sceau et commença sa lecture en se dirigeant vers le port de la Grande.

« Je suis Axys de Kaldico, caporal de l’armée de la Grande Caria, qui est d’ailleurs la Déesse du bien et de la pureté. Présentement, j’ai pris congé et je me dirige vers Kishlev. Si je suis en train de lire cela c’est que mon plan a marché et que le géant a bien fait son travail. Ils sont si facile à berner lorsqu’on leur offre des saphirs. Donc que revenons au vif du sujet… »

La femme avait relevé la tête en voyant le navire étendre ses voiles. C’était toujours un spectacle envoûtant de voir une si grande embarcation se préparer à un départ. Axys alla prendre place sur une chaise placée sur le pont et procéda à la fin de la lecture du papyrus.

« Si tu lit cela, tu as perdu la mémoire et peut-être même tes capacités physiques… »

La femme secoua la tête étonnée de la nouvelle. Elle ne pu s’empêcher de lire et relire la phrase. Visiblement ce genre de parchemin ne se lit pas tous les jours

« J’ai volontairement procédé a cette action parce que ta vie de soldate te degoutait, croit-moi ! Bref, si tu lit ces lignes tu doit effectuer un truc encore mieux dans ta vie. Mais tu doit accomplir une chose pour en apprendre plus sur ton passé. Tu doit trouver un livre orné d’un K dorée. Probablement qu’il est à Kishlev… Signé : Axys de Kaldico »

Elle s’était donc que écrit à elle-même et tout ce qui lui était arrivé : Le coma, la perte de mémoire, etc.… était prévu. Axys leva la tête vers la mer. Le bateau avançait doucement sur les eaux glacées et ont procédait à l’ancrage du navire pour débarquer les passagers. La barbare se leva et posa le pied à Kishlev, début d’une longue quête…

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Après que Karu est mentionnée les dernières paroles sacrée, la barbare avait commencé à courir laissant au sol ses armes habituels pour seulement prendre Jubicator, sa seul défense durant sa longue quête dans le désert gelé de Kishlev. La femme n’était qu’a quelques étapes avant de faire son entrée dans le clan de la dent de Sabre, et elle comptait bien les terminer haut la main. À première vue, la tâche qu’on lui avait conférée était simple comme tout, mais c’est lorsqu’elle se mit à réfléchir que la quête commença à devenir plus ardue. Elle devait trouver un totem, un animal qui la représente… Elle avait vu nombreux ours le long du chemin, mais quel idée stupide, tout les barbares se représentent comme un ours et Axys le sait, elle n’est pas comme les autres. La femme passa donc que nombreux troupeaux d’animaux, la plupart d’entre eux n’étant pas digne de la représenter, puis soudain, un animal jailli devant elle, un griffon. Une créature fière, forte et agile. Rien de mieux pour représenter ce qu’est Axys. La femme s’approcha doucement du griffon, évitant de faire quelconques bruits. Mais celui-ci se tourna d’un coup sec et se mit à crier à l’aide. En peu de temps la plupart de ses confrères étaient près à atterrir. La femme, n’était pas stupide et voulait évité à tout prix d’abattre une de ces créatures devant les autres. Elle s’enfuit donc avec quelques griffons à ses trousses vers un boisée environnant, la femme sachant que ces créatures ne peuvent voler dans les bois et qu’il sera plus aisé de se débarrasser d’eux.. Elle rentra dans la petite forêt et alla se percher dans un arbre solide, quatre heures s’étaient maintenant écoulées depuis son départ. Elle guetta l’arrivée d’un autre griffon durant au moins une autre heure, pendant ce temps elle avait fixé l’arme qui avait tant tué, celle qui avait fait tant souffrir et maintenant Axys réalisé qu’elle la tenait, qu’elle était son maître. La femme souria malicieusement mais son instinct de bonheur fut coupée par un « Squawk » commun… Un griffon avait aperçu la femme et criait pour avertir ses compagnons. La femme se laissa tomber de l’arbre pour atterrir sur l’animal, débalançant les deux opposants du coup. Mais la femme reprit conscience plus vite et donna un solide coup de hache à L’animal, qui l’évita gracieusement. Puis une solide raclée de coup de bec suivi, mais Axys avait légèrement appris à manier la dite hache et bloqua la plupart des coups, mais en reçu tout de même plusieurs. Lorsque l’animal semblait légèrement fatigué, la femme en profita pour asséner un assaut puissant au niveau du cou à la créature. Pendant un instant, la barbare cru que le temps c’était arrêté. Elle avait aussi cru voir L’esprit de l’animal sortir de son corps pour fusionner avec le sien. Peut-être était-ce le coup qu’elle avait reçu ou peut-être que c’était la vérité mais nulle ne saura jamais… bref, la femme reprit conscience du passage du temps et regarda la tête de l’animal s’effondrer sur le sol dans un bruit sourd. Axys empoigna la tête du griffon et parti doucement, un mince sourire tracée sur ses lèvres. Malheureusement ce moment fut interrompu par une dizaine de griffons, probablement furieux de voir la tête de leur congénère dans la main de la femme. La barbare se mit aussitôt à courir le plus vite qu’elle le pouvait, malgré ses blessures et son armure…


Non loin de là, au camp barbare, un garde aperçu au loin un nuée noir de griffon, il y en avait au moins 20. Il s’approcha discrètement de l’endroit et aperçu une femme au loin, courir avec une tête de griffon à sa ceinture et allant en direction du camp…

Les barbares présents au camp sortirent tous de leur poste pour défendre la barbare qui s’avait retourné, avec Jubicator en main, en voyant les renforts arriver. La bataille fut enragée, nul besoin de décrire la scène. Les barbares exterminèrent sans une perte l’horde de créatures. La femme, réjoui, avait remercié et béni chacun des guerriers pour Orome. Maintenant elle se dirigeait en Zeidenbourg pour rejoindre Karu, portant fièrement son trophée à la ceinture…


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